Dans le milieu littéraire, Gilles Paris est un personnage de renom à qui l’on doit le film Ma vie de courgette sorti en 2016 et déjà récompensé par deux Césars. Il est aussi un talentueux attaché de presse et un auteur à succès. Avant d’en arriver là, il a toutefois connu des années de galère qui lui aurait pourtant permis de donner naissance à 148 enfants. Serait-ce un surhomme ?
Gilles Paris et le milieu littéraire
Aujourd’hui âgé de 57 ans, Gilles Paris a défendu de nombreux livres d’auteurs pendant près de trente ans. Il a également écrit des romans dont son bouleversant Autobiographie d’une Courgette. C’est grâce à ce livre que le grand public a découvert un véritable talent pour l’écriture. Dans ses écrits, l’homme a l’habitude de se glisser dans la peau d’un enfant de 9 ans comme c’est le cas pour cette autobiographie. Cet ouvrage raconte l’histoire de Courgette, un petit garçon qui a accidentellement tué sa mère alcoolique. Il se retrouve alors placé à l’orphelinat et c’est là qu’il découvre ce qu’est l’amour et l’amitié.
Ce roman s’est vendu à plus de 300 000 exemplaires puis a été adapté au cinéma par Claude Barras en 2016. La version en film animé a été intitulée Ma vie de courgette et a séduit plus de 795 000 spectateurs. Un Oscar, deux Césars et quatre récompenses dans des festivals internationaux lui ont été attribués en 2016.
Pour présenter son quatrième roman intitulé Le Vertige des falaises dans l’émission Tout et son contraire de Philippe Vandel, Gilles Paris raconte son parcours pas toujours littéraire …
Une jeunesse bien fertile
Gilles Paris a écrit depuis toujours, mais il n’a pas toujours travaillé dans le milieu littéraire. Pour gagner sa vie lorsqu’il était jeune, il a dû faire de nombreux petits boulots tels que testeurs de médicaments et donneurs de sperme.
Il raconte que dans sa jeunesse, donner son sperme n’était soumis à aucune loi et les gynécologues avaient alors l’habitude de recruter des jeunes hommes pour avoir des géniteurs en bonne santé. Cela leur permettait de répondre plus vite aux nombreux dossiers de couples qui souhaitaient avoir un enfant et de se faire beaucoup d’argent parce que le coût de l’opération était directement versé aux praticiens.
C’était alors une affaire fructueuse et notre futur auteur de l’époque est devenu donneur de sperme à 21 ans. Un « job » qu’il a effectué pendant 12 ans puisqu’il a commencé en 1980 et ne s’est arrêté qu’en 1992. Il faisait partie de ce que les gynécologues appelaient « donneurs sauvages » et les dons étaient très réguliers à raison de quatre à cinq fois par semaine.
L’auteur raconte aujourd’hui qu’ils étaient nombreux à se faire de l’argent ainsi puisqu’un don était tout de même rétribué à 300-350 francs à l’époque, soit l’équivalent de 50 euros. Quand le sida est entré en scène en 1985, l’affaire a été quelque peu freinée, mais Gilles lui a continué puisqu’il avait droit à des examens réguliers prouvant qu’il était en bonne santé.
A chaque fois que son sperme était utilisé, le cabinet de gynécologues pour qui il travaillait l’informait toujours quand c’était un succès et cela l’a été à 148 reprises !
Oui, Gilles Paris compterait 148 enfants dans la nature qui ont vu le jour grâce à ses dons généreux de sperme.
Mon dieu mdr !!!!!